TDF 2024 : POGACAR, GLOIRE OU TEMPÊTE ?

Au-delà des sempiternelles polémiques sur le dopage, ce Tour 2024 aura été l’un des plus spectaculaires depuis longtemps. Les champions, Pogacar et les autres, offrant au public un spectacle permanent et des souvenir inoubliables. Des sourires, des larmes, des colères, des échappées, des victoires et des exploits à la pelle. Comme un retour aux grandes années du cyclisme.

Par Salvatore Lombardo

À commencer par les larmes de Romain Bardet, clôturant avec panache ses épousailles avec une épreuve qui aura fait sa gloire. Une victoire d’étape et un maillot jaune ! Bravo à lui !

Puis suivra la 35ème victoire d’étapes de Sir Mark Cavendish, revenu de l’enfer pour dépasser le mythique record d’Eddy Merckx. Quel cadeau !

L’affirmation de celui que tout le monde appelle Remco plutôt qu’Evenepoel. Ce jeune guerrier prodigieux, nouveau maitre du chrono (à la condition qu’il soit plat) et combattant sans peur.

Et encore l’avènement d’un nouveau grand du sprint, l’Érythréen Biniam Girmay. 3 victoires et un maillot vert. Une première africaine qui illustre la mondialisation du cyclisme. Comme d’ailleurs le maillot à pois décroché de haute lutte par l’équatorien Richard Carapaz.

Le temps des possibles est revenu. Numéro Un mondial depuis 2021, fort déjà de 84 victoires chez les pros, recordman du nombre de jours passés en tant que leader d’un grand tour avec 37 jours, ce qui le place devant Merckx lui-même, Tadej Pogacar nous promet de réinventer le cyclisme. Pourquoi ne pas le croire ? Il n’a pas encore 26 ans, lui qui est né en 1998. L’année de gloire d’un certain Marco Pantani. 

Si le Pirate Marco n’est plus, emporté dans le dramatique maelstrom des années sombres, voici Peter Pan Tadej. Le sourire taquin et la mèche rebelle dépassant du casque, il nous offre ses rêves…

Quelque part à Cambiago, le vieil Ernesto jubile. 

Retrouvez l’article Pogacar dans l’histoire ici

Nos derniers articles

Rechercher