Prymahl Orion C50 Pro Disc, une (R)évolution ?
Une nouvelle jante plus large, plus légère et annoncée comme plus résistante tout en étant plus confortable. Ouf ! La somme des nouveautés introduites par ces nouvelles Prymahl fait plus penser à une révolution qu’à une simple évolution tant cette nouvelle jante se montre prometteuse.
Des toutes nouvelles jantes
C’est l’élément principal de ces nouvelles Prymahl. Ces nouvelles jantes adoptent une structure totalement repensée qui reprend le concept UML (Unique Matrix Layup) des cadres Origine. Concrètement cela se traduit par une fibre de carbone compressée à chaud sous très haute pression afin d’éliminer la présence de bulle d’air et d’optimiser le ratio résine/carbone.
Exit donc le précédent procédé qui consistait en un unique fil de carbone sur la jante, place maintenant à différents empiècements de carbone qui prennent place dans le moule. Ceux-ci sont d’ailleurs bien visibles sur la jante terminée car on ne retrouve plus de peinture sur celle-ci !
Ces nouvelles jantes sont élargies en passant de 19 à 21 mm interne et gagnent à l’occasion quelques grammes. La section de pneumatique minimale est désormais de 25 mm (en même temps qui monte encore des gommes de 23 mm sur un vélo à disque ?) et permet d’accepter des pneumatiques jusqu’à 35mm.
Des moyeux inchangés
Fiables et désormais éprouvés, les moyeux Prymahl n’évoluent pas. En aluminium usinés CNC et dotés d’un système de tirage droit des rayons (straigh pull), ils assurent le job. Côté rayons on reste sur du 24/24 de type Elliptiques.
Les Prymahl Orion C50 Pro Disc Evo sur la route
Pour une fois nous n’avons pas essayé ces Prymahl sur un vélo Origine, mais respectivement sur le nouveau 3T Strada et sur un Trek Domane SLR. Deux machines assez opposées (l’une orientée vers la performance et l’autre vers le confort) qui nous ont permis de cerner finement le comportement de ces Prymahl Orion C50 Pro Disc Evo.
La principale différence avec les anciennes Orion C50 concerne le confort et est immédiatement perceptible. La douceur prédomine, on se sent suspendu, comme sur un coussin d’air. Une sensation à mettre au crédit des pneumatiques Tubeless, mais surtout de la jante plus large qui permet plus de déformation verticale. Une déformation qui ne s’accompagne pas d’une perte de rigidité, bien au contraire.
La rigidité latérale est d’ailleurs conséquente, et couplée à la jante de 50mm elle autorise des relances nerveuses et musclées sur le plat. Le progrès dans les côtes est important. Le gain de poids en périphérie se ressent et ces roues de 50mm bénéficient d’une inertie juste parfaite dans les ascensions. On ne bute pas contre les roues et si les jambes sont au rendez-vous, la facilité est de mise. Assez rare sur des roues de ce profil, et assez différent des précédentes Orion C50 !
Au train elles enroulent avec aisance et l’absence d’inertie est un réel plaisir. Il n’y a que la sensibilité au vent latéral qui rappelle qu’on roule sur des roues à profil haut et qui devra vous faire réfléchir selon votre usage par rapport aux Orion C35.
Une belle (R)évolution !
En adoptant les dernières technologies en matière de jantes et en abaissant légèrement la masse globale de celles-ci, Prymahl fait un bon pas en avant. Le plaisir ressenti est toujours de haut niveau et le confort progresse. Côté efficacité et rigidité, rien à redire, ces roues sont pleinement dans leur cible : la performance accessible et pas castratrice. Toujours dans la ligne de conduite de la marque c’est à dire offrir un rapport performance/prix imbattable.