D’autant qu’il n’y a rien de neuf sous le soleil noir des anciennes pratiques et que le méprisant Bjarne Riss avait déjà avoué la même chose après son Tour « victorieux » de 1996. C’est ce que dénonce avec force et intelligence un certain Philippe Gilbert, qui avoue tout à la fois son dégout et sa colère à l’heure où une nouvelle génération de champions met le feu à la planète vélo. À l’heure aussi où apparaissent des machines de plus en plus performantes et belles.
Quid alors du formidable duel entre Cervelo, Colnago et Specialized qui trustent le podium UCI 2023 avec leurs jeunes prodiges, Vingegaard, Pogacar et Evenepoel ?
Quid aussi des nouvelles règles économiques liées à la mondialisation ?
Ce qui met en péril nombre d’équipes et ce qui prive par exemple l’Italie, l’une des nations fondatrices du sport cycliste, d’un team World Tour.Alors bravo Philippe pour ce coup de gueule en forme de rappel à l’ordre. Et honte à des confrères aussi peu scrupuleux que peu soucieux des retombées probables sur des sponsors effarés par les scandales liés aux affaires de doping. Au point de mettre en avant ce contrôle raté de Vingegaard comme nouvelle affaire montée en épingle sous prétexte vertueux de chasse aux tricheurs.