loader image

Granfondo Campagnolo Roma

La huitième édition de la prestigieuse Granfondo Campagnolo Roma s’est disputée dans une ambiance de fête sportive et artistique donnant au cyclosport sa juste dimension de mouvement social et culturel. Ils étaient près de 5000 à s’élancer le 13 octobre face au Colisée. Avec en première ligne Il Re Leone Mario Cipollini et ses amis Max Lelli et Daniele Bennati.

Par Salvatore Lombardo

Les huit coups du bonheur

Disputer une cyclosportive d’anthologie au cœur de la ville éternelle, voilà le cadeau fait par Campagnolo aux cyclos du Monde venus clôturer leur saison 2019 dans le cadre impressionnant du Circo Massimo. Selon les mots même de Valentino Campagnolo, qui aura passé le week-end de la Granfondo sur le stand Campagnolo au contact direct avec les cyclos, l’événement est une ode au cyclisme. Avec des rencontres, des échanges, des découvertes, des éclats de rire, des défis, des coups de cœur et des séances de dédicace permettant au public d’approcher en toute simplicité les champions d’hier et d’aujourd’hui. A commencer par le sprinter choc du team Movistar-Canyon, Daniele Bennati. Et son ancien leader star, Mario Cipollini.
Le site choisi pour accueillir le traditionnel village des exposants, le mythique Circo Massimo, plus important vestige de la Rome antique, était déjà une invitation à la découverte. De la Ville Éternelle, de ses vestiges exceptionnels, de ses églises et de ses musées, de ses marchés aussi et naturellement de ses artistes et de ses personnalités. Ainsi l’illustre peintre Ruggero Savinio, venu à vélo depuis son appartement atelier de la Piazza di Spagna. Ou encore Renato di Rocco, le passionnant Président de la fédération italienne, et notre confrère Sergio Neri, fondateur du grand magazine cycliste italien, Bici Sport.
Avec plus de 50% de participation internationale, dont une forte délégation japonaise et
Sud-coréenne, la huitième édition de la Granfondo Campagnolo était fidèle à sa réputation d’épreuve universelle. Seul bémol, l’impossibilité de faire se disputer le grand parcours suite à une interdiction de traversée de deux villages. Interdiction survenue la veille même de l’épreuve. Tout le peloton se retrouvait donc sur le seul petit parcours. Petit mais sublime, avec des paysages hallucinant de beauté. Pas de quoi troubler les compétiteurs, le classement étant de toute manière établi sur deux montées chronométrées. Gage de sérénité et même des sécurité puisqu’il devient ainsi absurde de frotter ou de prendre des risques insensés en descente. Exemple à suivre ?
Parmi les marques les plus représentées, les Italiennes étaient en majorité. Avec en première file Bianchi, Pinarello, Colnago et De Rosa. Mais on voyait aussi nombre de Specialized et même quelques Time.

Nos derniers articles

Rechercher