Hyperon. Un nom qui a fait rêver et qui continuera de faire rêver. Synonyme de classe, d’exclusivité et évidemment de la roue de montagne idéale. Des roues désormais de légende qui évoluent après plus de quinze années de service et quelques années de pause.
Une Campagnolo Hyperon Ultra qui s’intercale entre les Bora WTO 33 et 45
Avec un inédit profil de 37mm, les nouvelles Campagnolo Hyperon Ultra s’intercalent entre les Bora WTO 33 et 45mm.
Un choix qui ne doit rien au hasard selon les ingénieurs de Campagnolo, pour qui le profil de 37mm représente le compromis parfait entre gain de poids, aérodynamisme et rigidité.
La différence entre Bora et Hyperon se situe simplement au niveau du tarif (les Hyperon sont plus onéreuses), du poids (les Hyperon sont bien plus légères) et du look (rayonnage G3 uniquement sur Bora).
Le ratio magique de la performance
37 millimètres seraient donc idéaux pour une jante capable de grimper les cols les plus pentus tout en bénéficiant d’une rigidité digne de ce nom et d’une masse la plus faible possible. En effet, une jante à profil ultra-bas n’est pas nécessairement plus légère car elle réclame des renforts (et donc des parois plus épaisses) afin de se montrer suffisamment résistante et rigide. Une hauteur supérieure permet d’affiner les parois, de gagner en poids et d’augmenter la rigidité. Jusqu’à un certain point, évidemment.
Ce profil de 37 mm associé à une largeur interne de 21 mm combine donc toutes les caractéristiques souhaitées pour des roues développées à la fois pour les cyclosportifs, mais surtout pour les pros. De l’aveu même de la marque, un profil de 29 mm a été testé, mais les coureurs ont largement préféré celui de 37 mm.
Une jante superlative
Fabriquée en Europe (dans leur usine de Roumanie), la jante Hyperon est dotée des technologies qu’on retrouve sur les Bora WTO comme les têtes de rayons intégrées de type Aero Mo-Mag qui ont l’avantage de ne pas requérir de perçage de la jante : les têtes de rayons sont acheminées dans la jante par un aimant, via le trou de valve.
Cette technologie permet de ne pas fragiliser la jante avec un perçage interne et d’éviter les (légères) turbulences aérodynamiques des traditionnelles têtes de rayons externes. Avantage non négligeable : pouvoir se passer totalement de fond de jante.
Autre spécificité de la jante Campagnolo, la construction en une seule pièce. Alors que la plupart des jantes en carbonesont assemblées autour de 4 pièces de carbone réunies dans un moule, Campagnolo n’utilise qu’une seule pièce (et donc un seul raccord de fibre) pour ses jantes. Avec à la clé un gain évident de fiabilité, mais aussi de poids et de rigidité.
Notre essai vidéo
Nouvelles Campagnolo Hyperon Ultra, nouveaux moyeux
Campagnolo a développé de nouveaux moyeux pour les Hyperon. Plus compacts que ceux des Bora WTO, ils sont conçus pour être les plus légers possibles, sans compromettre la rigidité.
Leur spécificité tient dans le fait qu’ils sont usinés dans le but d’optimiser l’accouplement entre le rayon et le moyeu et éviter la déformation anélastique (due à une élasticité non contrôlée) des rayons.
Côté roulements, c’est évidemment des CULT à billes céramiques de type cône-cuvettes, dont Campagnolo s’est fait la spécialité.
Une finition hallucinante pour cette Hyperon Ultra !
Autant l’écrire tout de suite, la finition de ces nouvelles Campagnolo Hyperon Ultra est tout bonnement hallucinante. Baptisée C-Lux, elle reprend le concept déjà présent sur les Bora WTO qui permet à la jante d’avoir une finition irréprochable dès la sortie de moule. Ainsi la jante ne réclame ni vernis, ni encore moins peinture pour masquer des éventuels défauts de la couche de carbone.
Sur ces Hyperon, Campagnolo semble avoir encore amélioré cette finition par rapport aux Bora WTO tant le rendu est impressionnant. Aucune jante sur le marché n’offre ce degré de finition. Le premium est dépassé, on est dans le grand luxe.